Les fameuses soft skills, chez Acte 78, on les nomme plutôt « compétences comportementales ». Au fil du parcours que nous proposons, une étape du bilan de compétences consiste à identifier et nommer ses diverses compétences : métier, transverses et comportementales.
Les compétences métier, indispensables à la maîtrise d’un métier, sont celles qui font qu’exercer telle ou telle activité est impossible si l’on ne maitrise pas les compétences techniques, de quelque nature qu’elles soient, propres à cette activité. Les compétences transverses, on peut les appliquer dans toutes sortes d’activités ou profession et en général on les acquiert et on les affine au cours de sa vie professionnelle. Il s’agit par exemple de management, de gestion de projet, de gestion budgétaire.
Les compétences comportementales relèvent d’un moi plus intime, des traits de personnalités qui nous caractérisent. Curiosité, capacité d’écoute, intégrité, capacité d’innovation par exemple. Seules les situations traversées permettent de les nommer avec certitude et de les resituer dans un contexte précis.
| LES SOFT SKILLS : ESSENTIELLES DANS UN MONDE EN PERPETUEL CHANGEMENT
Dans un monde devenu digital, la plupart des organisations se modifient sans cesse, avec des organigrammes fluctuants et simplifiés, qui imposent une plus grande réactivité, la capacité de travailler en mode projet, de manager en transverse, sans le statut que donne une position hiérarchique. Les individus doivent alors se montrer adaptables, à l’écoute, innovants, capable de partager, d’être fiable, autonomes, de se contrôler, de convaincre, de s’impliquer sans être supervisé. Toutes ces formes d’aptitudes, qui relèvent des compétences comportementales, sont aujourd’hui de plus en plus « à l’ordre du jour », parce que particulièrement scrutées par les recruteurs, puisque devenues quasi-essentielles.
| SAVOIR EN DEMONTRER L’AUTHENTICITE
Quand vient le moment d’identifier ses soft skills, il peut être tentant de cocher des cases dans une liste toute faite. Mais dans le contexte d’un entretien, le recruteur cherchera à ce que la personne illustre de façon concrète ses compétences comportementales : comment il a agi par rapport à l’objectif donné, quel chemin il a emprunté pour convaincre les équipes, créer un climat de confiance, susciter l’implication et l’autonomie de chacun.
C’est donc à partir des réussites ou réalisations marquantes qui ont jalonné son parcours professionnel (ou personnel) que la personne déduira les soft skills qu’elle a mises en œuvre pour atteindre l’objectif fixé. Ces aptitudes pourront ainsi être illustrées et démontrées en entretien, en trouvant appui sur des situations et faits tangibles. Elles s’incarneront dans la description de la façon dont la personne a réussi sa mission.
Cette séquence du bilan de compétences approfondit et précise les contours de ce savoir-être qui conditionne la façon d’appréhender les situations et les relations interpersonnelles. L’avoir étudié en amont facilitera la clarté du discours lorsqu’il faudra les énoncer lors d’un entretien.
