Chez Acte 78, l’accompagnement vers la réalisation d’un projet professionnel se construit sur le déroulement d’une méthodologie structurée et la relation qui s’installe entre l’accompagné et l’accompagnant. La qualité de cette relation dépend essentiellement de la façon dont l’accompagnant se place dans la « bonne » posture.
| LA POSTURE EN DEUX DIMENSIONS
Définir la posture est un exercice subtil. On peut évoquer dans un premier temps la posture physique, la position du corps, les gestes, qui induisent une communication non verbale, parfois très explicite dans la façon d’être présent à l’autre. L’autre dimension de la posture s’inscrit dans le champ de la relation avec autrui. Quel regard portons-nous sur l’autre, quelles règles éthiques mettons en en place dans notre discours et nos intentions, comment nous positionnons nous par rapport à notre interlocuteur.
| UNE SEQUENCE ESSENTIELLE DE LA FORMATION DES CONSULTANTS D’ACTE 78
Chez Acte 78, la formation des consultants comprend cette séquence essentielle sur la « bonne » posture, la posture « ajustée » que chacun d’entre nous doit adopter dans sa pratique. De cette « bonne » posture, dépend la relation qui s’installe entre la personne accompagnée et le consultant . Et de la qualité de cette relation, dépend la qualité du parcours.
La méthodologie très structurée qui nous guide ne peut porter ses fruits qu’à la condition d’une relation où le consultant a pris conscience de la nature de sa posture qui doit conduire à l’autonomie de la personne et bannir toute situation de dépendance :
- Il n’est pas l’apporteur de solutions : les seules solutions valides sont celles que la personne accompagnée apportera
- Il n’est pas le sauveteur qui vient à la rescousse : la personne accompagnée n’a pas demandé ni à être sauvée, ni à être infantilisée
- Il n’est pas celui qui sait ou qui impose : l’autre n’a pas besoin d’un enseignant ou d’un tuteur, il trouve en lui-même ses propres ressources.
| L’IMPORTANCE DE LA NATURE DE LA RELATION
Pour aboutir à cette posture ajustée, le consultant se centre, non pas sur la personne accompagnée ou sur lui-même, mais sur la relation qui s’installe :
- Le cadre est-il suffisamment clair ?
- Ai-je compris sa demande
- Sommes-nous à parité dans notre relation?
Des pièges émotionnels peuvent aussi se présenter, qui doivent être déjoués, lorsque par exemple le consultant :
- Tente de prendre le pouvoir sur l’autre lorsque ce dernier, d’une façon ou d’une autre, le challenge
- Compatit (souffre avec), oubliant de prendre la distance suffisante
- S’agace parce que l’autre n’avance pas suffisamment vite, semble démotivé ou s’installer dans une équation impossible à résoudre
- Se projette dans une relation parent – enfant en oubliant la nécessité de rester en parité
Dans ce contrat relationnel, les contenus sont apportés par la personne accompagnée. De son côté, le consultant est garant du cadre de la méthode, toujours capable de l’adapter aux fragilités ou réticences de l’autre, en situation de post burn-out de de dépression par exemple.
| L’INTERVISION POUR REGULER ET AMELIORER NOS PRATIQUES
La pratique de ces accompagnements est complexe, constituée à la fois des séquences structurantes de la méthode et des aspects comportementaux ou psychologiques du duo accompagné – consultant.
Le consultant ne peut demeurer solitaire face aux difficultés éventuelles qu’il identifie (ou parfois, identifie mal !) chez lui et/ou chez son accompagné. Chez Acte 78, les séances régulières d’intervision permettent aux membres de l’équipe de s’entre-aider, de poser une problématique et d’envisager collectivement des solutions pour remédier aux difficultés de chacun, L’objectif recherché étant toujours de préserver et faire grandir la capacité d’autonomie de la personne accompagnée.
On aboutit d’une certaine façon à ce paradoxe en ce que notre but est à la fois d’aider la personne et qu’elle n’ait plus besoin de nous.
